lundi 25 juin 2007

HISTORIQUE

Le n°439 a vu le jour en 2002/2003 en Nouvelle Zélande au chantier constructeur des fameux BLACK MAGIC (Class America victorieux) en même temps que son frère jumeau le n°403.
Initié par Chris Sayer (skipper du 403) le programme de construction est très soigné. Chris possède l'expérience de plusieurs saisons en mini, la construction de deux unités, et une participation brillante à la mini 1999 où il se classe 3e.
Liz Wardley, originaire de Papouasie Nouvelle Guinée, donne naissance à "Chook"n°439 et les deux minis sont identiques, à l'exception de rares détails.

Fin 2002, les règles de qualifications évoluent pour les skippers hors continent européen. Aux Wild card sur dossier on préferre attribuer une "dérogation au calendrier de qualification" ce qui oblige les skippers à effectuer les milles de qualifications en France avant la Transat. Mais les 2 minis subissent divers avatars qui retardent leur arrivée en Europe à l'été 2003. Trop tard pour se qualifier en course. Malgré l'expérience de chacun (Liz revient de la Whithbread et a couru plusieur fois Sydney Hobart) la Classe mini applique la règle et les 2 skippers se voient refuser l'accès à la Transat 650. Malgré tout, ils s'amarrent en septembre 2003 dans le bassin des Chalutiers de la Rochelle à l'écart des 70 concurrents (dont un certain Mistral N°405 La Tolerie Armoricaine pour la Fondation Lejeune)
Chris décide alors de partir en "pirate" et se classera 3e virtuellement malgré un début de 2e étape gâchée par le bris de son tangon l'obligeant à rebrousser chemin.

Liz, qui se tournera ensuite avec brio vers la Classe Figaro doit se séparer de son cher bateau au printemps 2004 sans avoir participé à une seule course. Elle le cède à un skipper japonais, Hideto Takimoto, connu sous le diminutif de TAKI. Véritable extra terrestre, Taki débarque un jour à la Trinité sur Mer sans parler ni français ni anglais ; il dort à bord sur le terre plein et entreprend de se qualifier pour la transat 2005.
S'il accomplit les milles de qualification en course, son parcours de navigation en solo ne sera en revanche jamais validé par la Classe Mini.

De guerre lasse, il décide de se séparer en mars 2006 de YAMATO ainsi rebaptisé en hommage à l'esprit "samouraï" du Japon ancestral (Yamato c'est aussi le surnom des cuirassés japonais pendant la Guerre du Pacifique) Après des négociations épiques, malgré les progrès de Taki en français, je rachète le mini en mai 2006 et le remet à l'eau rapidement pour lui donner une petite chance de naviguer sans plus tarder (il a plus souvent touché le terre-plein que la mer)
YAMATO devient TAMAGOSHI, nom japonais (normalement c'est TAMAGOTCHI, mais bon...) plus contemporain et moins noble, mais cela me va mieux. C'est le premier nom qui m'est venu à l'esprit en même temps que l'idée de le racheter, par un bel après midi de mars.
Et comme dirait Jacques Higelin dans la chanson "c'est toujours la première idée qui est la bonne." Quoique parfois, au plus fort des galères occasionnées par un projet mini, je m'demande !

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